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Canary in siege: neutralité dans le jeu international
Le temps:2022-09-15      Le nombre de:106

Canary in siege: neutralité dans le jeu international

Wenxia guohan

Publié dans cultures du monde · préoccupations, n ° 9, 2022

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2022, le 2 ao?t, le président de la chambre des représentants des états-Unis nancy pelosi, malgré les avertissements de la partie chinoise, la visite à ta?wan a suscité d’énormes risques géopolitiques dans la région et à la veille de la visite de ta?wan pelosi, Suisse, directrice du secrétariat (SECO) pour le développement économique des travaux - fry, dans une interview accordée à neue zürcher zeitung que Si la Chine continentale fait usage de la force contre Taiwan, la Suisse s’associera à l’union européenne pour imposer des sanctions plus sévères à la Chine qu’à la russie. Si légèrement, mars 2022 au début des conflits russo-ukrainienne rapidement l’initiative Suisse c?tés de l’occident, aux niveaux nationaux et privés des sanctions agressive pratiquée par la russie, l’opinion publique internationale a abandonné sa position neutre "(Suisse) du fait des actes susmentionnés, voire a déclenché la Suisse définition" neutre "et de larges discussions. De manière indépendante, toujours en raison de l’embrasement continu du conflit russo-ukrainien, deux autres ?neutres permanents? européens, la Finlande et la Suède, ont abandonné leur position de plusieurs années ?de pont entre la russie et les pays de l’otan?, tout en demandant officiellement leur adhésion à l’otan, inaugurant ainsi le sixième ?élargissement? de l’otan après la guerre froide... La performance de la Suisse, de la Finlande et de la Suède dans la crise internationale actuelle a sans aucun doute fait retomber le concept de ?pays neutre? dans les esprits populaires. L’ancien secrétaire d’état américain john kerry a un jour appelé un rapport sur les dangers croissants du changement climatique "canary in the coal mine", en référence à l’alarme dangereuse du réchauffement climatique mondial qui est aggravé par les émissions de gaz à effet de serre. Si un canari meurt, le mineur sait qu’il y a un gaz dangereux dans le puits et doit être évacué. C’est pourquoi le proverbe ?canari dans la mine? désigne souvent quelqu’un ou quelque chose comme un signe avant-coureur d’un danger imminent. Si décortiquant comparait la lourdeur du du domaine domaine international le jeu des relations "siège", alors je voudrais qui "neutres" "canari dans le siège qui vulnérables dans le contexte du jeu des grandes puissances, doivent être les méninges équilibrés captive, à la nation parmi les plus neutre, est-ce que cela signifie que l’ancien ordre international accueillera énorme changement?

I. le concept de base de l’état neutre: origine jurisprudentielle, droits et obligations et classification

1. Origine jurisprudentielle

?Neutralité? vient du latin et appara?t pour la première fois en 1536 dans le plus ancien document de l’état helvétique. ?neutralité? est utilisé pour signifier ?rester immobile?. Dans le contexte moderne, la sémantique de base de la ?neutralité? est de ?se trouver entre deux parties opposées, sans pencher pour l’une ou l’autre?. Pour les pays qui adoptent une position neutre, la neutralité est une attitude et un principe. La ?neutralité? est une position de principe envers les parties en conflit et les conflits potentiels, qui implique la non-participation à la guerre et une attitude ?impartiale? envers les belligérants. L’un des premiers à avoir fait autorité sur ce principe a été l’universitaire hollandais grotius, le ?père du droit international?, qui a développé le principe de ?juste guerre? et celui de ?impartialité et impartialité?. Autrement, le principe d’impartialité envers les belligérants ne peut être incarné que dans le cas où les pays neutres ne peuvent juger de la justesse des belligérants. Cependant, à mesure que les relations internationales évoluent, en raison du manque d’objectivité et d’opérationnalité des jugements sur la justesse de la guerre entre les deux parties en conflit, la ?justice de guerre? se sépare peu à peu du principe de ?justice et impartialité? et cesse d’être considéré comme l’un des principes de neutralité. En matière de politique étrangère, la ?neutralité? signifie que, en cas de guerre internationale, un état est dans une situation de fait qui ne permet à aucune des parties d’utiliser son territoire pour combattre, ou qu’il ne participe pas à des alliances militaires en temps normal, qu’il n’autorise aucun état étranger à établir des bases militaires sur son territoire et qu’il n’assume aucune politique suffisante pour s’engager dans une guerre. Avant le milieu du xixe siècle, les règles de neutralité existaient principalement sous la forme de coutumes internationales, sans document juridique ni traité sur la neutralité. Il faudra attendre la signature à paris de 1856 de la déclaration de la conférence de paris sur le droit international maritime en temps de guerre (ci-après dénommée ?déclaration de paris?) par les sept puissances britanniques et fran?aises. à la suite de la déclaration de paris, la notion de neutralité est devenue loi dans la convention sur les devoirs et les droits des états neutres et des personnes neutres en cas de guerre entre états, conclue à la haye en 1907. La neutralité signifie simplement qu’un état ne participe pas à une guerre entre d’autres états. Des accords internationaux tels que la déclaration sur la guerre navale, rédigée à londres après 1909, réglementent directement ou indirectement les droits et les devoirs de neutralité en temps de guerre. En outre, des dispositions relatives à la neutralité figurent dans les conventions de genève de 1949 pour l’amélioration du traitement des blessés et des malades des forces armées sur le terrain et des forces armées en mer, ainsi que dans le premier protocole aux conventions de genève de 1977.

2. Droits et devoirs des états neutres

En optant pour la neutralité, un état se voit octroyer ?certains privilèges?, dont l’inviolabilité de son territoire, et il est soumis à ?certaines obligations?, telles que l’interdiction de fournir une assistance militaire aux belligérants.

A l’heure actuelle, selon les études des spécialistes du droit international, les obligations qui incombent aux états neutres permanents peuvent être résumées dans les deux catégories suivantes:

1) l’obligation de ne pas faire la guerre de sa propre initiative, de ne pas prendre part à une guerre entre d’autres pays, de rester toujours absolument neutre en temps de guerre. Mais les pays neutres peuvent choisir de se défendre lorsqu’ils sont attaqués par un autre pays, une obligation qui n’est pas incompatible avec la politique de légitime défense de l’état en temps de paix.

(2) l’obligation de prévenir. Empêcher toute implication dans des actions et des traités liés à la guerre et empêcher d’autres pays d’utiliser leur territoire ou leurs ressources pour se préparer à la guerre, y compris la conscription militaire sur leur territoire, l’établissement d’installations militaires, le transit de troupes et d’équipement militaire, etc.

En vertu des obligations qui lui incombent, un état neutre permanent est reconnu comme jouissant de deux droits:

1) aucun etat ne peut faire la guerre contre lui; Aucun etat ne doit l’obliger à participer à la guerre;

2) aucun etat ne peut l’obliger à adhérer à un traité exigeant des obligations de guerre; Aucun etat ne peut lui imposer des obligations ou entreprendre de telles actions susceptibles de l’entra?ner dans la guerre.

3. Classification des pays neutres

Il existe de nombreux critères pour la classification de la neutralité. La classification la plus courante est celle qui divise les relations de neutralité en temps de guerre et en neutralité permanente en fonction de la durée de leur existence.

La neutralité en temps de guerre est généralement un état de neutralité ou une relation de neutralité entre les belligérants et les non-belligérants dans les conditions d’une guerre ou d’un conflit armé réel. Les pays neutres en temps de guerre sont ceux qui, au sens du droit international, sont neutres dans une guerre donnée.

La neutralité permanente signifie que, en temps de paix, un état est neutre à l’égard d’une guerre ou d’un conflit armé possible, conformément aux traités internationaux conclus, et qu’il assume de sa propre initiative l’obligation et le statut juridique de ne pas faire la guerre à un état. Les pays neutres permanents sont appelés pays neutres permanents. Actuellement, il y a sept pays neutres permanents reconnus par le monde entier.

La différence entre la neutralité en temps de guerre et la neutralité permanente est la suivante:

(1) la structure et la forme des relations juridiques sont différentes. Les relations juridiques neutres en temps de guerre sont, d’une part, des états souverains déterminés, et, d’autre part, les états belligérants sont des états souverains déterminés. Que les rapports juridiques neutres en temps de guerre existent donc avec l’existence des puissances belligérantes concrètes et disparaissent par leur disparition; La structure des relations juridiques neutres perpétuelles présente une particularité. Les relations juridiques se manifestent par la ?proportionnalité? des droits et des obligations des états neutres perpétuels, c’est-à-dire que dans ces relations juridiques, une partie est l’état neutre perpétuel lui-même et l’autre tous les états du monde.

(2) la durée de la relation juridique varie. La neutralité en temps de guerre est une relation temporaire de droits et de devoirs qui présuppose le déclenchement de la guerre. Elle ne dure que pour une période limitée, lorsque le traité de paix est en vigueur, la neutralité temporaire prend fin ou le pays concerné renonce à sa neutralité en raison de son implication dans la guerre, comme les états-Unis à la fin des deux guerres mondiales ont abandonné leur politique de neutralité établie et ont choisi d’entrer en guerre; La neutralité permanente, quant à elle, est une obligation de neutralité prévue dans les guerres futures. En temps de guerre ou en temps de paix, les pays neutres permanents doivent mener une politique de neutralité permanente. Comme le dit la résolution de la confédération Suisse à la veille du déclenchement de la ?seconde guerre mondiale? mentionnée au début du texte, ?respecter la neutralité en toutes circonstances et à l’égard de tous les pays?.

Ii. Les 7 principaux pays neutres permanents d’aujourd’hui

Il est difficile d’obtenir un statut de ?neutralité permanente? reconnu par la communauté internationale. Certains pays se prétendent simplement ?neutres en permanence?, mais ne sont pas reconnus internationalement ou ne sont reconnus que par des pays régionaux, comme le Liechtenstein, le Vatican, la moldavie; Il y a aussi des anciens pays ?neutres? qui ont été contraints de mettre fin à leur neutralité en raison de la guerre, etc., comme la Belgique, le Cambodge, le Laos; Certains pays, comme la Mongolie, qui se sont engagés à devenir des pays ?neutres en permanence?, sont plut?t démoralisés.

Actuellement, la communauté internationale ne compte que sept pays ?neutres en permanence? : la Suisse, la Finlande, la Suède, l’Autriche, l’Irlande, le Costa Rica et le Turkménistan.

1. La Suisse

La Suisse ne s’étend que sur 41 000 km2. De plus, la jungle montagneuse du pays fait que les ressources naturelles sont rares. Folklore Suisse bruyante, connue historiquement pour sa capacité à faire de bonnes batailles, elle fut autrefois connue comme ?cimetière des rois?. Au congrès de vienne en 1815, les pays participants décidèrent à l’unanimité de faire de la Suisse un état neutre permanent. Grace à sa neutralité, la Suisse a survécu aux deux dernières guerres mondiales. Bien s?r, la Suisse a pu éviter la guerre, non seulement parce qu’elle était très neutre, mais aussi parce qu’elle était une armée universelle, prête à se battre et capable, à la manière d’un ?scorpion empoisonné?, de mettre l’agresseur dans la misère. Dans le même temps, les pays européens ont besoin d’un lieu paisible et ?neutre? pour leurs transactions privées.

La neutralité permanente de la Suisse est difficile à imiter et à reproduire. Grace au concept de neutralité extensive, la confédération Suisse a développé une politique étrangère prudente et a établi quatre principes en matière de relations extérieures, à savoir le principe de la neutralité permanente de la ?neutralité armée?, le principe de la solidarité universelle, le principe de la solidarité et le principe de la commodité. Grace à un environnement international favorable (garanties par les grandes puissances), à un gouvernement fédéral efficace, à la force de dissuasion de tous, à une diplomatie souple et à une économie développée, la Suisse a créé le modèle le plus réussi de ?neutralité permanente?. En raison de son statut spécial de ?pays neutre en permanence?, la Suisse s’est érigée en place financière mondiale (maintenant que l’ubs est en déclin), en lieu de rencontre des organisations internationales et parmi les trois premiers pays au monde en termes d’indice de développement humain.

2. La Finlande

La Finlande, connue sous le nom de ?pays des mille lacs?, compte environ 179 000 ?les et 188 000 lacs. Dans ses premières années, la Finlande faisait partie de la russie tsariste. L’indépendance de la Finlande par rapport à la russie tsariste qui s’est effondrée en décembre 1917 ne s’est pas déroulée sans heurts et a semé les graines de conflits ultérieurs. rieurs. Peu après l’indépendance de la Finlande, l’union soviétique a mené une guerre féroce contre la Finlande, que l’on appellera plus tard la ?guerre d’hiver?. Dans cette guerre froide, les finlandais ont battu à plusieurs reprises les attaques soviétiques avec la ténacité et la souplesse caractéristiques. Plus tard, avec la supériorité absolue des forces soviétiques et de leur puissance de feu, la Finlande perdit la région de carélie et fut contrainte de demander la paix.

L’armée finlandaise participe au blocus du nord de leningrad dans la ?seconde guerre mondiale?. Une fois l’allemagne largement dépassée, les soviets projetèrent de regagner le terrain perdu. La Finlande, avec une population totale de moins de 3,5 millions d’habitants, a mobilisé sur le front un demi-million d’hommes, soit un septième de la population totale, et son armée a été exceptionnellement opiniatre. Dans ces conditions, mannarine, alors président de la Finlande, demanda la paix à staline, qui, lui aussi, ne voulait pas investir davantage de forces et de ressources, et se contentait de demander à la Finlande d’interdire les organisations fascistes et de livrer une partie de son territoire. La guerre entre la Finlande et l’u.r.s.s. est ainsi terminée. Après une le?on aussi dure, les finlandais se sont penchés et ont déclaré une ?neutralité permanente?, ne plus intervenir dans les conflits entre les grandes puissances et maintenir une ?politique active de neutralité pacifique?. Tout au long de la guerre froide, la Finlande s’est efforcée de maintenir un équilibre stratégique entre les deux camps et a refusé d’adhérer à l’otan. Certains ont résumé la politique étrangère flexible de la Finlande comme un ?modèle finlandais?. Même lorsque le conflit entre la russie et l’Ukraine redémarrera en 2022, d’autres ont suggéré que l’Ukraine se souvienne de ses contradictions.

3. La Suède

La Suède a été une puissante hégémonie nordique. Au xviie siècle, son territoire comprenait ce qui est aujourd’hui la Finlande, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, ainsi qu’une partie de la russie, de l’allemagne, de la Pologne et du Danemark. Plus tard, la Suède subit une défaite tragique dans la grande guerre du nord contre la russie tsariste, puis finit par tomber.

En 1780, la Suède conclut une alliance de neutralité armée avec la russie tsariste et le Danemark, qui marque le début de la politique de neutralité suédoise. Cependant, la neutralité de la Suède n’était pas absolue. Pendant la ?seconde guerre mondiale?, la Suède a échangé de nombreux intérêts en privé avec l’allemagne nazie, et les troupes allemandes ont transité par la Suède pendant une longue période. En 1941, pour faire un détour par la Finlande, les troupes allemandes signèrent un accord avec la Suède, qui permettait aux troupes allemandes de passer par la Suède en armes armées et de marcher directement sur la Finlande. Les avions de guerre allemands pouvaient également survoler la Suède en grand nombre et les navires de guerre de la marine allemande pouvaient rester dans les ports suédois pendant 24 heures. Selon les statistiques, la Suède a aidé l’allemagne à transporter au moins 2,14 millions de soldats et 100 000 noeuds de matériel militaire jusqu’en 1943. Ils ont essentiellement servi à combattre les soviétiques sur le front de l’est, et l’occident a fermé les yeux après la guerre.

La Suède elle-même, consciente du danger de marcher sur le fil, a évité de prendre pied dans la mesure du possible après la ?seconde guerre mondiale? et refusé de rejoindre l’otan. La Suède, dont l’industrie nucléaire est si développée, a même projeté, à un moment donné, de fabriquer une bombe atomique. La Suède a ainsi conservé sa neutralité pendant la guerre froide. La Suède de l’après-guerre froide s’est également présentée comme le ?pays le plus développé de l’humanité?. Avec un prix nobel, la Suède semble avoir retrouvé la fierté de son ancienne hégémonie nordique.

Pays 4. Autriche

L’Autriche peut être considérée comme l’héritage de l’empire austro-hongrois, autrefois incommensurable. Les habsbourg y ont dominé pendant 640 ans. Lors de la première guerre mondiale, l’empire austro-hongrois fut vaincu et divisé en un ensemble de petits états, mais la ?première république d’Autriche?, qui constituait le plat de base de l’Autriche, a été relativement préservée. Sous l’impulsion de l’allemagne nazie, la ?première république d’Autriche? a fusionné avec l’allemagne nazie en 1938, ce que l’histoire appelle la ?fusion germano-autrichienne?.

L’Autriche a beaucoup contribué aux nazis pendant la ?seconde guerre mondiale? et a subi de lourdes pertes. Après la ?seconde guerre mondiale?, l’Autriche est occupée par les alliés et le traité d’état autrichien est signé en 1955. Par la suite, l’Autriche a accédé à l’indépendance et a été déclarée neutre en permanence en 1959, conformément à un règlement fédéral.

5. France

Dans les premières années, l’Irlande, en tant que colonie de l’Angleterre, a été dépouillée. Au milieu du xixe siècle, des millions d’irlandais moururent de faim lors de la ?grande famine irlandaise?, mais l’Angleterre ne fut pas impressionnée. Enfin, les irlandais ont d? quitter l’amérique en masse. Le résultat est que les irlandais d’origine aux états-Unis sont bien plus nombreux que les irlandais autochtones, et cette grande ethnie a également une influence considérable sur l’orientation de la politique américaine. En même temps, la lutte des irlandais contre la domination anglaise ne s’arrêta pas un instant. Finalement, avec le soutien des états-Unis, l’Irlande devient officiellement indépendante du Royaume-Uni en 1949.

Dès 1948, l’Irlande a proclamé sa neutralité permanente dans sa propre constitution pour deux raisons: premièrement, la demande émanait du c?té britannique, car des siècles de conflits nationaux avaient fait craindre aux britanniques que l’Irlande, après son indépendance, ne devienne un partenaire pour d’autres pays anti-britanniques. La deuxième, c’est que l’Irlande elle-même a finalement obtenu son indépendance et ne veut plus faire de l’économie. De plus, elle est confrontée au problème de l’Irlande du nord. Très rapidement, le statut de neutralité permanente de l’Irlande a été reconnu au niveau international.

6. Le Costa Rica

Le Costa Rica est le seul pays neutre permanent des amériques. La superficie du pays est de seulement 51 000 kilomètres carrés et il n’y a pas d’armée dans tout le pays. En raison de l’impact très mauvais des coups d’état militaires dans l’histoire du pays, a conduit le Costa Rica à abolir les forces armées en 1948, ne laissant que la police et les forces de sécurité. Le 17 novembre 1983, le Costa Rica a déclaré sa neutralité permanente, une mesure qui a recueilli un large soutien et l’approbation de la communauté internationale.

7. Le Turkménistan

Le Turkménistan est le seul état neutre permanent de la région asiatique. Avec une superficie de 480 000 km2, le pays était un ancien pays acp de l’union soviétique, devenu indépendant à la suite de l’effondrement de l’union soviétique. à peine devenu indépendant, le Turkménistan a présenté à l’assemblée générale des nations unies sa demande de devenir un état neutre permanent afin de lui offrir une chance de se développer pacifiquement. Le 12 décembre 1995, avec l’approbation de l’assemblée générale des nations unies, le Turkménistan est officiellement devenu un état neutre permanent.

Iii. La neutralité: un choix stratégique international logique pour les petits pays

1. Dilemmes de sécurité internationale et options stratégiques extérieures des petits pays

Dans l’anarchie internationale, les petits pays ont beaucoup plus de besoins en matière de sécurité et d’incertitudes que les grands, ce qui s’explique fondamentalement par le fait que les petits pays jouent un r?le différent dans le système de pouvoir international que les grands pays.

Au cours des deux dernières décennies, la multipolarisation du monde, du point de vue le plus fréquemment sont les suivants: les causes profondes de la multipolarisation sont supérieurs aux taux de croissance économique des pays en développement aux pays développés que les pays en développement dans l’économie mondiale totale représente and progressivement ShenEr suffisant pour contrebalancer les pays développés.

Le point de départ de ce qui précède est évidemment le ?déterminisme économique?. Cependant, je pense que la ?multipolarisation du monde? est essentiellement un déterminisme de sécurité plut?t qu’un déterminisme économique. Volume des états-Unis et de la puissance globale du pays, en particulier en matière de capacités militaires, alors que les forces de sécurité qui frise le monde mais ne présente dans le camp de petites et moyennes pour la protection de la sécurité (volume ne doit pas être supérieure à celle du Royaume-Uni, de l’allemagne, de la taille de la population), les puissances régionales comme la Chine, la russie, du Brésil, de l’Inde, des états-Unis est incapable d’assurer la sécurité des biens publics. Ces puissances régionales n’ont donc pas d’autre choix que de mener une politique autonome en matière de sécurité, ce qu’on appelle la ?multipolarisation sécuritaire?. Et la stratégie d’autonomie de sécurité des puissances régionales risque de déclencher un ?dilemme sécuritaire? dans les zones géogéographiques avoisinantes, les plus touchées étant probablement les petits pays de leur région.

Du point de vue des petits états, plusieurs conclusions peuvent être tirées. Premièrement, la survie des petits états dépend fortement de la stabilité de l’ordre international/régional. Deuxièmement, les puissances régionales stratégie autonome de l’agglomération de déclencher la probabilité de sécurité, en tant que petit état qui soit aux puissances régionales afin de survivre en soit pour contrebalancer les puissances puissances régionales extraterritoriale, cependant, la première porterait atteinte à l’autonomie stratégique tandis que les seconds peuvent provoquer des puissances extraterritoriales (états-Unis), entrent en collision avec la stratégie des puissances dans le domaine Ou conduire à une augmentation de l’entropie de l’ordre régional, voire international; Troisièmement, les autres petits et moyens pays du domaine peuvent avoir des préoccupations en matière de sécurité par rapport aux grands pays du domaine, il y a donc des besoins communs en matière de sécurité. Partant des quelques conclusions ci-dessus, les stratégies extérieures possibles des petits pays

Les options sont également disponibles sur trois itinéraires:

Stratégie de l’alliance:

Dans le monde d’aujourd’hui, les ?alliances? sont l’un des moyens efficaces par lesquels les états peuvent maintenir et acquérir leur pouvoir et leurs intérêts, et une stratégie importante pour les petits pays afin de préserver leur sécurité et leurs intérêts. Essentiellement, les petits pays participent à l’union parce que leurs besoins en matière de sécurité sont nettement plus faibles que ceux des pays ordinaires. L’union pour les petits pays de nombreux avantages: premièrement, la dimension de la sécurité militaire contrepoids aux groupes rivaux ou d’agression de dissuasion a accru le pouvoir des petits pays de l’union tout en économisant les co?ts de sécurité et plus petit manque de capacité de production d’armes en cas d’achat d’une alliance militaire pour le rendre plus facile à des armes perfectionnées, afin de maintenir une certaine capacité militaire; Ensuite, il y a le niveau conjoncturelle, comme l’économie, où les petits pays, avec une grande probabilité, peuvent obtenir simultanément du capital et du soutien technologique de puissants alliés (par exemple, la r & d technologique conjointe, les investissements directs étrangers, etc.). Mais en même temps, les alliances porteraient gravement atteinte à la souveraineté des petits pays (garnison étrangère, extraterritorialité, etc.). Formellement, les petits pays ont le choix entre adhérer à une alliance de sécurité dominée par une puissance hégémonique ou adhérer à une alliance régionale qui ne comporte pas d’hégémonie. Le premier est typique des relations entre les pays nordiques, comme la Suède et la Finlande, et l’otan, tandis que le second est typique de Singapour et de l’asean. Grace à sa position géographique exceptionnelle et à ses excellentes pratiques diplomatiques, Singapour a réussi à devenir une nation de balles en tant que division militaire de l’asean, ce qui lui a permis d’opérer une diplomatie équilibrée entre la Chine, les etats-unis et le Japon.

Une stratégie équilibrée:

La stratégie de l’équilibre, également appelée stratégie de la parité des forces, est une idée de base dans la pensée réaliste pour assurer la paix internationale. Elle est aussi un outil efficace pour les petits pays qui se déplace entre les grandes puissances pour défendre et promouvoir leurs propres intérêts. Ses manifestations concrètes sont de deux ordres: Diplomatique isométrique ", c’est-à-dire des luttes des grandes puissances dans les plans de clivage, toutes les puissances en dehors du domaine impartiale et neutre, pas à l’une ou l’autre stratégie avec diplomatie souple, en profitant de la contradiction entre les ajustements de l’équilibre des forces entre les grandes puissances, de maintenir le paysage stratégique relativement stable dans le processus général de stabilisation de l’environnement extérieur, L’anase, coincée entre les etats-unis et la Chine, en est un bon exemple; La deuxième est de jouer le r?le de ?contrepoids stratégique?, c’est-à-dire d’utiliser la diplomatie pour ajouter ses propres ?poids? aux puissances ou aux groupes de pays dans le système, afin d’équilibrer la répartition du pouvoir entre les puissances, afin de réduire le ?jeu à somme nulle? dans le système.

Une stratégie de neutralité:

à travers ci-dessus, on a découvert deux caractéristiques "neutre" : d’une part, la position géopolitique de neutralité permanente situées dans les bandes tampons stratégique entre les puissances, en d’autres termes, "la neutralité permanente est assurée par les grandes puissances de la neutralité des petits états comme les bandes tampons stratégique entre les puissances, dans une large mesure, de minimiser entre grands dilemmes de sécurité; D’autre part, qu’une organisation plus intensive de neutralité permanente, plus accentuée en europe, sur une logique de pouvoir - la région ne veut puissantes voix internationale s’implanter chez les concurrents des institutions internationales ont donc de manière tacite de placer ces importantes organisations internationales, les institutions internationales neutres, afin de garantir l’équilibre. En revanche, les organisations internationales et les institutions internationales les plus importantes, qui se rassemblent plus, renforcent la position internationale du pays neutre et renforcent la stabilité du système interétatique. L’exemple le plus typique est la Suisse.

Mais la stratégie de neutralité a ses limites: Extrêmement dépendant d’un ordre international stable, en d’autres termes, que tous les pays respectent les règles internationales existantes "neutralité permanente pourra être efficace, en cas de changements subversif, correspondant aux règles internationales, de même probablement neutres dans de rares de l’espace de survie, tels que" la guerre en Belgique Même si la neutralité est déclarée, elle est envahie par l’allemagne nazie; Deuxièmement, neutres pour "la guerre n’a pas d’ennemis mais en conséquence également supporter une malédiction" non pas amis en temps de guerre est plut?t "guerre" et non pas "de paix", parce que, à l’avenir, la communauté internationale pourrait bien souvent à une tension "non à la guerre de la paix, de la sécurité non traditionnelle concernant la menace que était plus importante que celle de guerres entre états) de sécurité traditionnelles L’épidémie de covid-19, par exemple, qui a balayé le monde entier, a entra?né la communauté internationale dans cette tension de ?non-guerre? au cours des deux dernières années. Au début de l’épidémie de 2020, de nombreux pays européens, menés par l’allemagne, ont pillé les ressources médicales des masques suisses.

Ainsi, tout compte fait, la stratégie de neutralité peut aussi être un exercice déguisé de ?siège?.

2. Procédure pour devenir un état neutre

La condition préalable pour devenir un état neutre est la garantie d’une grande puissance et, après avoir rempli cette condition, une série de procédures normatives doit théoriquement être invoquée pour devenir un ?état neutre permanent? au sens de la jurisprudence. La neutralité est actuellement établie de la manière suivante:

(1) traités internationaux. Le moyen le plus incontestable de neutraliser la neutralité est de conclure un traité international. Les traités internationaux conclus peuvent être bilatéraux ou multilatéraux. Par exemple, le Vatican est devenu un territoire neutre le 11 février 1929 par la signature des traités de latran (1929) avec le premier ministre italien mussolini, dont l’article 24 stipule que le saint-siège ne participerait pas aux querelles d’autres états; La Suisse a obtenu en 1815, par le traité de paris, la reconnaissance de son statut de pays neutre permanent par les puissances européennes de l’époque, l’Angleterre, la russie, la prusse et l’Autriche, ainsi que la garantie de l’intégrité et de l’inviolabilité de son territoire.

(2) comportement unilatéral. Les pays qui ont l’intention de devenir des états neutres permanents démontrent qu’ils poursuivent une politique étrangère neutre en permanence par des déclarations politiques, des discours de leurs dirigeants, des lois nationales, etc. Dans la pratique, ces pays doivent aussi respecter fidèlement leurs obligations et pratiquer la neutralité généralement acceptée par la communauté internationale, par exemple s’abstenir de faire la guerre à un autre pays et de participer à des alliances et traités militaires. Pour leur part, les pays concernés adopteront avant tout une attitude d’écoute et d’observation. Historiquement, ce pays est représenté par la Suède, qui, après deux guerres avec l’empire russe en 1809 et avec la Norvège en 1814, s’est affaiblie et s’est engagée sur la voie de la neutralité. Mais la neutralité de la Suède n’a jamais été juridiquement confirmée par des traités internationaux, mais elle s’est imposée par ses propres contraintes.

(3) nations unies. La reconnaissance sous la forme d’une résolution collective des nations unies est également considérée comme le moyen d’établir le statut de neutralité. Le Turkménistan, par exemple, a obtenu son indépendance en 1991 et a adhéré aux nations unies l’année suivante. Le 12décembre 1995, sur proposition commune des vingt-cinq pays, dont la Chine, les états-Unis, la russie, la France, la Turquie et l’Iran, la 50e session de l’assemblée générale des nations unies a adopté à l’unanimité la résolution sur la neutralité permanente du Turkménistan, Ce qui en fait le premier et le seul état neutre permanent après la guerre froide à être universellement reconnu par la communauté internationale par le biais d’une résolution de l’assemblée générale des nations unies.

En termes purement juridiques, le critère de neutralité est clair: la reconnaissance et la garantie de la neutralité permanente du pays sous la forme d’un traité international ou d’une résolution des nations unies. Et la neutralité proclamée unilatéralement par la législation nationale ou par des déclarations ayant force de loi ne lie que ses propres ressortissants, et non juridiquement. Un état ne peut pas se fonder sur sa législation interne pour jouir d’un droit à la neutralité à l’égard d’autres états ou pour exiger des autres états des obligations de neutralité à leur égard. De même, aucun état étranger ne peut invoquer la législation interne de cet état pour lui imposer une obligation ou un droit de neutralité. Mais sur le plan politique, l’initiative de l’état de renoncer, de restreindre certains droits, a une signification politique dans la vie internationale, parce que son initiative montre une position neutre, une attitude, un point de vue, et la viabilité et la stabilité en termes de techniques opérationnelles.

résumé

En tant que canari du siège, la survie des nations neutres dépend fortement des garanties des puissances, de la stabilité du système international et du fonctionnement efficace de l’ordre international. A l’aube de cent ans de changement, la ?trahison? des neutres semble annoncer une époque ancienne qui se tautoie un peu, tandis que les embrembres d’un nouvel ordre émergent.

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